DRM : l’UFC revient à la charge

Politis  • 17 juillet 2007 abonné·es

Plus de la moitié des acheteurs de musique en ligne ignorent tout, faute d’information, des restrictions d’usage imposées par les DRM (technologie de sécurisation du contenu et de gestion des droits d’accès aux fichiers audio-numériques) : incompatibilités, nombre de transferts limités, etc. C’est ce que révèlent les résultats d’une étude réalisée en février auprès de plus de 800 internautes par l’UFC Que Choisir. 65 % d’entre eux acquièrent des fichiers musicaux en pensant pouvoir les lire librement sur n’importe quelle marque de lecteurs, et 72 % de ceux qui s’offrent un iPod le font en étant convaincus qu’ils pourront s’en servir pour écouter de la musique achetée sur d’autres plates-formes que iTunes. Ils sont 90% à considérer que la musique achetée doit pouvoir être écoutée sans restriction sur n’importe quel type d’équipement. Pour l’UFC, « les DRM constituent avant tout un moyen pour les entreprises de rendre captifs les consommateurs qui perdent la liberté de choisir librement leur lecteur et/ou leur plate-forme de téléchargement. » L’association demande donc au gouvernement de réviser la loi DADVSI et d’en supprimer les mesures autorisant les producteurs à apposer des verrous *« contraires aux droits élémentaires des consommateurs et à l’intérêt des artistes eux-mêmes. »
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