Pas de trève à l’UFC

Politis  • 23 juillet 2007 abonné·es

Pas de vacances pour l’UFC Que Choisir qui continue sa croisade contre les opérateurs de téléphonie mobile. Son objectif, obtenir une baisse significative des terminaisons d’appel mobile (TAM, facturées par les opérateurs pour connecter un appel d’un fixe ou d’un autre réseau mobile à leur propre réseau). Selon l’UFC, leur coût réel est de l’ordre du centime d’euro par minute, alors que les tarifs appliqués sont de 6 à 10 centimes/minute. C’est la TAM qui justifie entre autre la surtaxe appliquée aux appels des fixes vers les mobiles.

Aux Etats-Unis où elle est inférieure à 0,5 centime d’euro, les abonnés se voient proposer des forfaits autrement plus économiques que les nôtres. Exemple ATT, qui pour 42 euros/mois, le prix de 45 minutes ici, propose appels illimités sur son réseau, 7,5 heures vers tous les autres réseaux, 83 heures soir et week-end, plus mails et 200 SMS en prime. Alain Bazot, le président de l’UFC, demande à l’ARCEP, qui doit se prononcer fin juillet sur ce dossier « d’être une autorité qui donne l’exemple en Europe de la volonté de respecter les objectifs communautaires en baissant substantiellement la TAM en France » .

Autre scandale dénoncé par l’association, l’opacité des services de renseignements téléphoniques – les numéros en 118 qui ont remplacé le 12. Augmentation des tarifs à répétition (pas moins de 7 fois depuis novembre 2005). Coûts prohibitifs : 1,12 euro le renseignement à partir d’un téléphone fixe (contre 0,90 euro avec le 12), entre 1,54 et 2,15 euros depuis un mobile. Et surfacturation de la communication sans que l’usager qui accepte la « mise en relation » avec le numéro demandé en soit informé. L’UFC relève que le moins cher, le 118 711 anciennement le 12, se garde bien de faire de la publicité.

http://www.quechoisir.org

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