Revenants anticoloniaux

Politis  • 21 février 2008 abonné·es

Scandale à Perpignan~: c’est presque toute une famille que le Mur des disparus a enterrée vivante. Érigé par le Cercle algérianiste avec le blanc-seing de la mairie UMP, cette stèle mêlait déjà civils et OAS. Voilà qu’elle confond aussi morts et vivants. Les Donnat et cinq des leurs, couchés à tort sur le marbre, en ont fait les frais. Le choc a été rude pour ces militants, condamnés àmort par l’OAS. Peu avant son décès, en 2007, Gaston Donnat avait même écrit~: «~Afin que nul n’oublie, témoignage d’un anticolonialiste.~» Le Cercle et la mairie n’ont pas dû le lire…

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