Kijû Yoshida

Politis  • 8 mai 2008 abonné·es

Présenté comme le cinéaste Nouvelle Vague japonais, Kijû Yoshida, né en 1933, a commencé par des chroniques sociales sur la société japonaise (Bon à rien et le Sang séché en 1960 ; la Fin d’une douce nuit en 1961) pour évoluer vers une esthétique plus complexe, plus audacieuse, et d’une très grande beauté, comme le plus célèbre de ses films, Eros + Massacre (1969), qui revisite la figure historique de l’anarchiste Sakae Ôsugi, chantre de l’amour libre dans le Japon des années 1920. Tandis que le Centre Pompidou lui rend hommage en proposant une rétrospective intégrale de son œuvre (jusqu’au 19 mai), Carlotta édite, comme toujours avec beaucoup de soin, deux coffrets rassemblant ses films de 1960 à 1964, et de 1965 à 1968, et, séparément, Eros + massacre (2 DVD) dans ses deux versions, accompagné d’un documentaire sur Yoshida de Nicolas Ripoche.

Culture
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