Vannes (Morbihan), 1er juillet, 25 personnes

Josiane Nigaut  • 24 juillet 2008
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Après que Jean-Jacques Boislaroussie a resitué l’origine et les objectifs de l’appel de Politis, chacun a pu s’exprimer soit sur la bonne opportunité de cet appel, soit sur son scepticisme sur les suites de cet appel.
Certains ont regretté « le manque de substance », « la faiblesse du contenu », un texte « trop consensuel », « un manque de contenu programmatique » … À l’inverse, certains se félicitent de cette initiative du journal qui peut « créer un dynamisme pour dépasser les rivalités entre les diverses gauches » , d’un appel qui pourrait permettre de « créer une structure », un appel qui « donne une nouvelle chance pour ouvrir un débat nouveau et travailler un projet », pour « construire un nouveau cadre politique qui préserve la diversité politique »…
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La question de la concurrence avec les débats organisés par la LCR pour la création du NPA a été bien discutée…
Des militants du tout nouveau parti le POI se sont publiquement étonnés que le journal *Politis
n’ait pas informé ses lecteurs de la création de ce parti ; d’autre part, le POI a lancé un appel à un nouveau référendum sur la question européenne et pour l’annulation du traité de Lisbonne, qui aurait obtenu autant de signatures que l’appel de Politis, et dont Politis ne se fait pas l’écho… Ces militants nous demandent quelles initiatives on pourrait prendre dans le Morbihan sur ce sujet.

Jean-Jacques Boislaroussie a évoqué des réunions à Brest, à Paris, où des questions sont apparues : peut-on rejoindre des groupes d’autres gauches de pays européens dans des débats publics ? Comment dépasser l’Hexagone ?
Comment construire une unité populaire dans des pratiques concrètes ?
Comment l’appel de Politis et les débats qui s’organisent « peuvent se confronter aux luttes utiles à la transformation sociale et écologique » ? Comment « aboutir à des propositions utiles au champ social » ?
De l’avis de tous, les milliers de signatures de l’appel et/ou l’enthousiasme créé chez les jeunes par le projet du NPA prouvent que les gens ressentent le besoin d’un « parti » ou d’un « mouvement » « de gauche ».
Un militant nous propose en fin de réunion une idée venue des Collectifs (CUAL) : fin 2008 ou début 2009, réunir les États généraux des courants anticapitalistes, « cela serait en cohérence avec l’appel de Politis ».

Politique
Temps de lecture : 2 minutes
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