Indigence de la prévention

Politis  • 16 octobre 2008 abonné·es

87 personnes incarcérées se sont donné la mort depuis janvier. La maison d’arrêt de Metz-Queuleu totalise 4 suicides en cinq mois, dont celui d’un mineur de 16 ans, le 6 octobre, et 3 tentatives de suicide de mineurs fin septembre. Geste de désespoir ou jeu dangereux ayant mal tourné, ce drame relance la polémique sur les conditions de détention, notamment celle des mineurs. Il réactive aussi les tensions entre les magistrats et la ministre de la Justice, Rachida Dati, qui cherche, selon eux, « à trouver des boucs émissaires pour masquer les contradictions flagrantes de sa politique pénale » . L’Observatoire national des prisons (OIP) dénonce, pour sa part, « l’indigence de la politique de prévention des suicides à l’égard des mineurs détenus ».

Société
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