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Politis  • 9 octobre 2008 abonné·es

Crise financière

Gros titre en une, « La grande crise » , le « numéro spécial » de Marianne (du 4 octobre) « va plus loin » et s’impose en donneur de leçons. L’hebdomadaire ne mâche pas ses mots et dénonce, avec raison, les « menteurs » et les « profiteurs » . Bref, la moitié du journal est consacré au « capitalisme fou » , sauf une pleine page de publicité pour… un fonds de pension, Préfon-retraite, qui propose aux fonctionnaires une retraite complémentaire par capitalisation. En pleine crise financière, cela ne manque pas d’humour.

Que cherchait l’Express ?

Interviewer Jean-Marc Rouillan « ne se décide pas à la légère » , prévient Christophe Barbier, le très médiatique directeur de l’Express, à côté de l’entretien. De fait, les conséquences se révèlent assez lourdes pour l’ancien d’Action directe : suspension de sa semi-liberté et retour en cellule toute la journée. L’hebdo, quant à lui, s’est fait un joli coup de pub, en interrogeant notamment Rouillan sur le sujet sur lequel il n’a pas le droit de s’exprimer : les faits qui ont entraîné sa condamnation à perpétuité. Simplement dire « le fait que je ne m’exprime pas est une réponse » lui a donc coûté cher. Combien cela a-t-il rapporté à l’Express ?

Exhumation

Avec la crise financière, le Nouvel Obs (2 octobre) s’inquiète de savoir « où sont passés les libéraux ! ; et, du coup, sort de sa retraite Alain Madelin, pour qui « c’est la faute à la régulation ! » . Il faut bien exhumer un tel ultralibéral pour faire croire que DSK est de gauche.

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