Qui fait quoi ?

Quelques pistes pour s’y retrouver dans le tourisme alternatif.

Politis  • 8 janvier 2009 abonné·es

– Le tourisme solidaire est représenté par l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (Ates). Une grille de critères concerne l’association adhérente et les voyages. Mais il n’existe pas de label ni de certification en matière de tourisme solidaire, trop coûteux à mettre en place pour ces petites structures. Les critères sont néanmoins les seuls à garantir le respect de la personne, des cultures et de la nature, la gestion par les populations locales du projet de tourisme et un réinvestissement d’une part des bénéfices dans le développement des territoires.

– Le tourisme responsable, aussi appelé tourisme éthique, s’adresse aux petites et moyennes entreprises. L’association Agir pour un tourisme responsable (ATR) regroupe plus d’une vingtaine de voyagistes et est à l’initiative d’un label reconnu par l’État et mis en place par l’Association française de normalisation (Afnor). La démarche définie par ses membres cherche à éviter « les pièges de l’industrie touristique » , soulignant que « le profit seul ne [les] satisfait pas et qu’ils partagent des valeurs fortes basées sur le respect, la solidarité, la qualité ».

– Le tourisme équitable a la particularité d’être élaboré en grande partie par les communautés d’accueil. Elles participent à leur gestion continue de façon significative (en limitant au maximum les intermédiaires n’adhérant pas à ces principes du tourisme équitable). Les bénéfices sociaux, culturels et financiers de ces activités doivent être perçus en grande partie localement, et équitablement partagés entre les membres de la population autochtone. Les associations se soumettent au contrôle de la Plateforme du commerce équitable (PFCE) et sont regroupées dans l’Ates.

– Le tourisme durable doit se conformer aux principes de développement durable arrêtés par l’Organisation mondiale du tourisme. Ces principes concernent les aspects environnementaux, économiques et socioculturels du développement du tourisme. Mais, comme pour le développement durable, les pratiques laissent souvent à désirer.

– L’écotourisme a été reconnu par des directives internationales, notamment la déclaration des Nations unies de Québec 2002. Des organismes d’accompagnement et de certification en écotourisme ont été créés dans différents pays. L’adhésion à l’Association française d’écoutourisme est ouverte à toutes les entreprises touristiques qui souhaitent maîtriser leur impact sur l’environnement.

Temps de lecture : 2 minutes