Homme pour homme

Politis  • 12 mars 2009 abonné·es

Comment un homme peut-il être déshumanisé et interchangeable grâce au processus militaire ? C’est ce que raconte, fort bien, Brecht. Gil Bourasseau a pris la pièce et l’a, sans gêne, resserrée ! Le résultat est souvent fascinant parce que cette compagnie de l’Art mobile travaille à la manière de l’Art brut. Juste une plateforme étroite où tout se bouscule. Des maquillages rudimentaires. Un jeu nerveux (Bourasseau lui-même, Sylvie Gravagna, Christian Jehanin). Une façon convaincante de prendre le jus d’une pièce, plus que son histoire.