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Politis  • 11 juin 2009
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Émouvant hommage de Bernard Kouchner, lundi 8 mai, à feu Omar Bongo : « La France perd aujourd’hui un ami, […] qui avait œuvré avec détermination et courage à la paix et la stabilité » , a notamment déclaré le ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy après le décès du président gabonais. L’histoire retiendra, également, qu’Omar Bongo, homme de bien(s), a contribué, aussi, à la stabilité pécuniaire de Bernard Kouchner, en lui achetant, via des sociétés de conseil, des rapports, restés sans suites, sur le système de santé gabonais – comme l’a révélé Pierre Péan dans son livre Le Monde selon K. Mais – par l’effet, probablement, d’une digne pudeur – le communiqué du ministre n’évoque pas (du tout) cet aspect moins public des relations entre les deux hommes.

Les échos
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