Là-bas

Politis  • 17 juillet 2009
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La CES voterait bien à la place des Irlandais

La Confédération européenne des syndicats (CES) mène sa campagne politique auprès des Irlandais et leur « recommande vivement le “oui” pour le traité de Lisbonne » lors du prochain référendum prévu le 2 octobre. John Monks, son secrétaire général, s’est même fendu d’un discours fleuve « adressé » le 10 juillet à l’Irish Congress of Trade Unions. En substance, il s’agit de défendre les « avancées » du traité, notamment « l’application juridique de la Charte des droits fondamentaux, les engagements en matière de plein-emploi, l’économie sociale de marché et les services publics » . Rien que des chimères…

Bug à la Maison Blanche

Premier bug diplomatique dans la communication de la nouvelle administration américaine. Barack Obama a dû affirmer le 7 juillet que les États-Unis n’avaient « absolument pas » donné leur feu vert à Israël pour attaquer l’Iran afin de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire. Deux jours auparavant, le vice-président Joe Biden avait indiqué que, « si le gouvernement Netanyahou décide [contre l’Iran] d’un plan d’action autre que celui suivi actuellement, c’est son droit souverain de le faire » . Cette phrase à peine sibylline avait été immédiatement interprétée comme un feu vert pour une attaque israélienne contre l’Iran.

Tous derrière un ultraconservateur

Le Parlement européen, qui se réunissait mardi pour la première fois depuis le 7 juin, devait élire à sa présidence Jerzy Buzek, un Polonais ultraconservateur qui, lors d’un débat le 8 juillet, s’est vanté d’avoir fermé 22 mines dans sa région, s’est félicité des privatisations et a fait le lien entre immigration et délinquance. Il a pourtant le soutien des socialistes européens, contre la promesse que la présidence leur reviendra dans deux ans et demi. Les Verts, eux, n’ont pas jugé utile de présenter un candidat, contrairement à la Gauche unitaire européenne représentée par Eva-Britt Svensson, une féministe et écologiste suédoise, seule à contester le consensus.

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
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