Là-bas

Formule 1 dans le mur…

On savait que le petit monde de la Formule 1 était capable de toutes les magouilles. Les enjeux économiques et industriels y sont, il est vrai, considérables. Mais un directeur d’écurie qui donne l’ordre à son pilote de rentrer dans un mur, on ne l’avait encore jamais vu. Flavio Briatore l’a fait. En ordonnant à Nelson Piquet de provoquer volontairement un crash, lors du grand prix de Singapour, en 2008, l’ex-directeur de l’équipe Renault (il vient tout de même d’être viré !) espérait obtenir la neutralisation de la course et faire ainsi triompher la deuxième Renault. Manœuvre réussie. Jusqu’à ce que Nelson Piquet lâche le morceau… un an plus tard.

La carotte et le bâton

José Manuel Barroso ne s’est pas rendu les mains vides en Irlande, où il était samedi pour soutenir le « oui » au deuxième référendum sur le traité de Lisbonne. À Limerick, cité défavorisée du centre du pays, où Dell a fermé en début d’année une usine et supprimé 1 900 emplois, il a annoncé le déblocage d’une aide de 14,8 millions d’euros. Histoire de dire que « l’UE est fondée sur la solidarité » et que « venir en aide à ceux qui connaissent des difficultés » est sa « réponse naturelle ». Dans un entretien au Irish Times, le président de la Commission européenne a aussi déclaré que « la seule façon pour l’Irlande d’assurer qu’elle aura toujours un commissaire [européen] est de voter oui » . Manier la carotte et le bâton… Barroso 2 ressemble à Barroso 1.