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Politis  • 10 décembre 2009
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« Notre compatriote Salah Hamouri »

En clôture de la convention nationale de son parti, dimanche, Jean-Luc Mélenchon s’est dit « fier » que Marc Dolez, député du Nord (PG), ait « rendu visite à notre compatriote Salah Hamouri » , le 22 novembre, à la prison de Gilboa (Israël). « Il serait temps que le président de la République se rappelle de ceci : un Franco-Palestinien a autant de valeur qu’une Franco-Colombienne, et quand on reçoit la famille de l’une, on doit recevoir la famille de l’autre » , a-t-il lancé sous les applaudissements. Rappelons que Salah Hamouri a été condamné, à l’été 2008, uniquement pour être passé devant le domicile de Yossef Ovadia, chef du parti Shas, rabbin connu pour ses positions extrêmes.

Un vote Vert controversé

Critiqués pour avoir voté la résolution du Parlement européen sur le sommet de Copenhague qui «  souligne que le passage, à l’échelle internationale, à une économie à faible intensité de carbone conférera à l’énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme » , les eurodéputés Verts se défendent : ils ont voté contre l’amendement de la droite introduisant ce passage, qu’ont approuvé en revanche le communiste Jacky Hénin et Marie-Christine Vergiat, élus du Front de gauche, mais sont satisfaits des points positifs arrachés. Reste que, pour nombre d’écologistes, il s’agit d’un compromis pourri.

La fin de l’histoire

On connaissait la Fin de l’histoire , version Francis Fukuyama, ce néoconservateur américain pour qui la chute du mur de Berlin augurait la fin de tous les conflits. Voici la version Luc Chatel. Le volet de la réforme du lycée qui consiste à supprimer l’enseignement de l’histoire en terminale S provoque une levée de boucliers des historiens. Mais pas seulement. La ligne de fracture sépare une conception pseudo « utilitariste » de l’enseignement – les scientifiques n’auraient pas besoin d’histoire – d’une vision citoyenne. Le débat n’est pas sans en rappeler un autre, à propos d’une certaine Princesse de Clèves…

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
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