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Politis  • 18 février 2010
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La valse hongroise de Philips

La direction de Philips a fait très fort lundi. Elle a interdit aux 212 salariés qui allaient tranquillement au boulot l’accès de l’usine de Dreux. Une lettre leur a été en effet envoyée le week-end dernier pour annoncer la fermeture définitive du site, alors que le personnel avait tenté d’en assurer l’autogestion en coopérative ouvrière. La direction à tout fait pour planter ce projet viable mais pas très capitaliste. C’est avec un grand élan de compassion qu’elle a proposé du boulot en CDI aux futurs licenciés, payé généreusement 450 euros par mois. Où ? En Hongrie, dans l’usine Philips de Szekes, celle-là même qui a servi à la mise en faillite du site de Dreux. Et on appelle çà de la gestion des ressources humaines…

Zèle ou laxisme ?

Le code électoral est parfois tatillon. Et René Souchon, président socialiste de la région Auvergne, vient d’en faire l’expérience. La préfecture de région a refusé d’enregistrer sa liste lundi au motif que 2 des 22 candidats ne peuvent se présenter : employés dans une structure dépendant du conseil général du Puy-de-Dôme, ils sont assimilés fonctionnaires. Le hic, c’est que ces deux candidats sont tous deux vice-présidents sortants de la région, élus depuis douze et six ans. Soit la préfecture était auparavant laxiste, soit elle fait preuve d’un zèle exagéré.

Les échos
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