Là-bas

Politis  • 27 mai 2010
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Inacceptable n’est pas british

Deux semaines après son installation, le nouveau gouvernement britannique annonce déjà un premier programme de 7,2 milliards d’euros de coupes immédiates dans les dépenses publiques. Seuls les ministères de la Santé, de la Défense et de l’Aide au développement sont épargnés par ces coupes franches. Comme l’avait annoncé samedi David Laws, le secrétaire d’État au Trésor, membre éminent du parti des lib-dem de Nick Clegg, le choix des domaines affectés par les restrictions budgétaires consistait pour le gouvernement à choisir « entre l’inacceptable et le désastreux » . Et le pire est paraît-il à venir…

Merkel jette un froid

L’annonce par Angela Merkel, le 18 mai, de l’interdiction des ventes à découvert de certains produits dérivés sur les marchés financiers, l’un des principaux leviers utilisés par les spéculateurs, a été accueilli froidement en France. Le clan bling-bling du Président a peu apprécié cette soudaine détermination. Christine Lagarde, ministre de l’Économie, a même critiqué la chancelière allemande, qui ne s’est pas pourtant arrêtée là : l’Allemagne proposera aussi au prochain G20 de Toronto la mise en place d’une taxe sur les transactions financières. Habituellement bavard sur la question, Sarkozy n’a pas dit un mot.

Les échos
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