Entendu

Politis  • 24 juin 2010
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Le Parti socialiste n’a pas manqué de jouer une partition dissonante dans l’affaire Bettencourt et sur le cas d’Éric Woerth. Le député socialiste Jérôme Cahuzac, qui doit sa présidence de la commission des Finances de l’Assemblée nationale à Nicolas Sarkozy, a déclaré sur Radio J, le 20 juin, qu’Éric Woerth était « un honnête homme » et que, « pour l’instant, il n’y a ni affaire Bettencourt ni affaire Woerth ». Cette piquante analyse se distingue nettement des déclarations du numéro deux du PS. Harlem Désir a estimé qu’avec l’affaire Bettencourt on assiste « à la République des proches, à la République du Fouquet’s » alors que Sarkozy « avait parlé de République irréprochable » . Cahuzac avait sans doute oublié qu’il était au PS…

Les échos
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