Là-bas

Mockus plombé par les sondages

Santos : 46,6 %. C’est la douche froide pour le Vert Mockus, certes au second tour de la présidentielle avec 21,5 % des voix, mais très loin des estimations qui le donnaient depuis plus d’un mois au coude à coude avec le candidat du président sortant Uribe. Les instituts de sondages, en bloc, se sont magistralement trompés, et l’on s’interroge sur leur méthode de travail : ils ont surestimé l’électorat urbain, principal soutien de Mockus, et sous-estimé les ruraux, plus enclins à souhaiter la poursuite de la politique d’Uribe, qui a éloigné la guérilla des villages. Second tour le 20 juin, mission quasi impossible pour Mockus, qui tentera néanmoins de rallier Petro, à gauche (9 %), et quelques centristes.

Démission pour l’exemple

Le nouveau secrétaire d’État au Trésor britannique, David Laws, ne sera resté que quelques jours à son poste. Peu de temps après qu’il eut annoncé 7,2 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques, le Daily Telegraph révélait qu’il avait indûment perçu en notes de frais l’équivalent de 47 100 euros alors qu’il était député. Rassurons-nous, ce n’est pas en France qu’un ministre démissionnerait pour si peu.