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Politis  • 3 juin 2010
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Les commissaires de la commission de Régulation de l’énergie (CRE) avaient osé évoquer dans le Parisien (11 mai) un rapport confidentiel sur l’état défaillant du réseau électrique français provoquant des remous à EDF. Une « faute » qui a bien failli leur coûter cher, à en croire le Parisien (28 mai) : « Lors de l’examen à l’Assemblée du projet sur le marché de l’électricité, Patrick Ollier, le président de la commission des Affaires économiques, et Jean-Claude Lenoir, le rapporteur de la loi, ont déposé un amendement visant à censurer la CRE. L’amendement voulait obliger les membres du gendarme de l’énergie à prêter serment de respecter leur devoir de réserve. Pis, le texte proposait de ne leur payer que la moitié de leur salaire et de leur verser l’autre moitié pendant cinq ans après la fin de leur mandat à condition… qu’ils se taisent. » L’amendement a finalement été retiré, mais la CRE sait désormais à quoi s’en tenir sur sa prétendue indépendance.

Les échos
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