A l’autre bout du monde

Politis  • 22 juillet 2010 abonné·es

Avec cette troisième étape de notre « voyage », nous en venons à l’acception la plus courante du mot. Celle de Marco Polo et de Magellan. Celle d’Isabelle Autissier, aussi, la navigatrice, qui évoque ici quelques-unes de ses destinations. Quand le voyage est dans son élément : la mer, ou cette steppe interminable que traverse le Transsibérien.

Mais ce serait diablement faire erreur que de croire l’imaginaire absent de ce voyage-là. Au contraire, pour atteindre ces lointains, il faut du temps. Ce temps que le monde moderne nous vole et qui favorise le rêve. Le temps de voir et de connaître. Mais comment ne pas évoquer aussi le voyage sans fin de l’exil et de la nostalgie, et celui, infiniment douloureux, de la misère que l’on fuit, et du rêve déçu, le voyage des sans-papiers ?

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Voyager sans avion
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