En Sarkozie

Les pauvres paieront

L’UMP Philippe Marini « propose de relever le taux réduit de la TVA de 5,5 % à 8 % pour l’ensemble des produits et services qui lui sont assujettis ». Alors qu’il indique lui-même, dans la Croix (19 juillet), que l’État peut jouer
sur toutes les « dépenses fiscales » pour « préserver et augmenter [ses] recettes » , l’influent rapporteur de
la commission des Finances du Sénat n’envisage pas d’agir sur l’ISF ou l’impôt sur les sociétés, mais sur l’impôt le plus injuste qui soit. Avec l’objectif de gagner 7 milliards d’euros par an. En contrepartie, le sénateur maire de Compiègne (Oise), bon prince, envisage « bien évidemment » d’indexer les prestations sociales
et les revenus de substitution
type RSA sur l’indice des prix
à la consommation.

Les amis de l’UMP d’abord

Suggestion du député du Val-d’Oise Yanick Paternotte au ministre du Budget, François Baroin, lors de la dernière réunion du groupe UMP de l’Assemblée : « Comme on ne compte pas beaucoup d’amis parmi les journalistes, qu’est-ce qu’on attend pour s’attaquer à leur niche [fiscale] ?  » C’est drôle, la propension qu’ont les sarkozystes à distribuer avantages et pénalités en fonction du degré de proximité que l’on est supposé entretenir avec eux ! Et, après ça, ils continueront à vouloir nous faire croire qu’ils n’ont jamais rien fait pour favoriser les très riches donateurs du parti présidentiel.