Tamara Drewe

Politis  • 15 juillet 2010
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Une jeune femme sexy, Tamara Drewe, revient dans la maison qui a appartenu
à sa mère, au fin fond de la campagne
du Dorset (filmée comme une carte postale), où elle a grandi. Dès lors,
elle sème le désordre dans la pension
qui se situe non loin. Tenue par un couple de quinquagénaires – avec mari volage –, elle est, normalement, un havre de paix pour écrivains et universitaires plus ou moins inspirés. Tel est aussi le cas
de Stephen Frears avec ce nouveau film : le cinéaste britannique semble ne pas avoir trouvé le ton juste. Présenté hors compétition à Cannes, considéré
par certains comme l’une des rares comédies rafraîchissantes du festival, Tamara Drew ne décolle pas du plancher des vaches. Frears veut faire rire avec
des histoires d’adultère, les déboires
d’un couple vieillissant, les illusions
des écrivains du dimanche et la fausse modestie des écrivains à succès,
des adolescentes désœuvrées qui rêvent de princes charmants sous les traits
de stars du rock. C’est désuet, un peu poussif, à la limite, parfois,
du désagréable. Une comédie non pas rafraîchissante, mais défraîchie.

Culture
Temps de lecture : 1 minute
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