En Sarkozie

Politis  • 3 février 2011
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Homophobie assumée

Il y a douze ans, le député UMP Jacques Myard avait comparé les homosexuels aux zoophiles. Le président de Gaylib, une association membre comme lui du parti présidentiel, lui réclame (tardivement) des excuses publiques. Pas question, se défend l’élu, qui concède avoir « eu une phrase peut-être un peu maladroite » mais l’ « assume » . Le député des Yvelines maintient d’ailleurs que l’homosexualité est « une perversion »  : « J’ai le droit de le penser » , déclare-t-il à Nouvelles de France. Et nous le droit de dire que M. Myard est homophobe.

Fin d’un mythe

« Je n’ai jamais voté pour la gauche en France » , confesse Carla Bruni dans le Parisien (31 janvier), et précise : « Ce n’est pas maintenant que je vais m’y mettre. » Mme Sarkozy admet toutefois avoir eu une petite faiblesse : « J’ai fait partie d’une communauté d’artistes. On était bobos, on était de gauche mais, à ce moment-là, je votais en Italie. » Bref, ce n’était pas seulement dans une vie antérieure, c’était aussi ailleurs.

Les machos de l’Essonne

Quatre des 21 candidats de la majorité présidentielle aux cantonales en Essonne sont des femmes. Explication machiste de Jean-Pierre Delaunay, président du groupe UMP au conseil général : « Jusqu’à 65 ans, les femmes travaillent, s’occupent de leurs enfants… Elles ne peuvent pas se dégager de leurs obligations. Mais nous avons rétabli la parité avec les suppléantes. » Des suppléantes que François Frontera, candidat à Monthléry, qualifie de… « simples potiches » .

Les échos
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