En Sarkozie

Politis  • 31 mars 2011
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Toujours « niniste »

Face à sa défaite aux cantonales, l’UMP a tout juste concédé sa déception : « Nous sommes un peu déçus, mais le PS n’a pas non plus de raisons de se réjouir » , a ainsi souligné Jean-François Copé. « La gauche progresse, mais le recul de la majorité est moins important qu’annoncé » , assurait François Fillon. C’est Nicolas Sarkozy qui avait demandé de faire passer le message : « Ni défaite, ni victoire. » D’un tour à l’autre, la droite reste fidèle au « ni-ni ».

UMP-compatible

Une nouvelle notion est apparue dans le vocabulaire umpiste à l’occasion des duels FN-gauche : les candidats de gauche « acceptables » (selon Christian Jacob) ou « respectables » (dixit Alain Juppé) pour lesquels il n’était pas interdit de voter. Et devinez pour qui Nadine Morano accepterait « de voter sans problème »  ? Manuel Valls, bien sûr. Ce qui ne serait pas le cas, selon elle, avec Arnaud Montebourg. L’argument pèsera-t-il sur les primaires du PS ?

Nauséabond

Christian Vanneste ne doute pas que, « sur l’attachement à la France » et le « patriotisme » , « la plupart des électeurs du FN sont plus proches des électeurs de l’UMP que des électeurs du PS » . À titre d’exemple, le député UMP du Nord s’en est pris sur i-Télé (22 mars) à Sandrine Mazetier, députée socialiste de Paris : quand vous l’entendez, « vous croyez vous rappeler la notion de parti de l’étranger, hein ! » Avec son « parti de l’étranger » , c’est bien aux anti-dreyfusards et maurrassiens que nous fait songer M. Vanneste.

Les échos
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