Là-bas

Politis  • 31 mars 2011
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Des concurrents qui déraillent

Le puissant syndicat allemand des conducteurs de train (GDL) a organisé mardi une grève de 24 heures pour réclamer un alignement par le haut des rémunérations et des avantages sociaux des conducteurs des compagnies ferroviaires privées sur ceux de la Deutsche Bahn, l’entreprise publique nationale, et éviter « la concurrence sur les salaires et la crainte de licenciements » . Les compagnies privées n’ont rien voulu entendre. Devinez qui on trouve parmi ces moins-disants sociaux ? Les deux champions français du transport Keolis et Veolia… qui sont aussi les rois du profit.

Une privation d’accès aux soins dramatique

La directrice d’un centre de santé communautaire a interpellé le Parlement du Nebraska : la situation des femmes enceintes sans couverture maladie commence à ressembler à celles des pays en voie de développement. Selon elle, la suppression, dans cet État des États-Unis, du programme de soins prénataux pour les personnes à bas revenus, il y a un an, a causé la mort d’au moins cinq nouveau-nés. La moitié des femmes bénéficiaires de ses soins étaient des sans-papiers. Actuellement, elles doivent parcourir près de 250 km pour trouver un hôpital qui les ausculte sans se préoccuper de leur absence de couverture maladie. L’une d’entre elles aurait même déclaré préférer prendre le risque de retourner dans son pays ou se faire avorter. Et c’est ce modèle que certains voudraient importer en France ?

Côte d’Ivoire : l’acte manqué

L’Union africaine (UA) a nommé samedi l’ex-ministre cap-verdien des Affaires étrangères José Brito pour la représenter en Côte d’Ivoire. Il serait chargé d’organiser les négociations pour sortir de la crise post-électorale ivoirienne et d’élaborer « un schéma de mise en œuvre des propositions » entérinée par l’Union. L’UA demande notamment à M. Ouattara (qu’elle reconnaît comme président légitime) de mettre en place un gouvernement de transition et d’aider à trouver « une sortie honorable » pour son rival. Mais M. Ouattara a « exprimé sa surprise » et récusé le choix de M. Brito, « compte tenu de ses relations personnelles et de ses accointances politiques » avec Laurent Gbagbo. Ce dernier, lui, s’en est bien entendu félicité. Retour à l’impasse donc. Et pendant ce temps-là, le nombre de tués augmente.

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
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