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Politis  • 19 mai 2011
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BHL mène l’enquête

Solidarité de classe et de caste oblige, BHL clame partout que son ami DSK est innocent. Il ne le présume pas, il le sait ! Et si DSK est innocent, c’est que la femme de chambre ne l’est pas : « Comment une femme de chambre, s’interroge-t-il dans son bloc-notes, aurait pu s’introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des “brigades de ménage” composées de deux personnes, dans la chambre d’un des personnages les plus surveillés de la planète ? » Élémentaire, mon cher BHL ! On admire sa grande connaissance des palaces !

Les « conseils » fous de Terra Nova

Critiqué pour un rapport de sa fondation Terra Nova, qui conseille à la gauche de modifier sa stratégie électorale pour 2012 en ne l’axant plus autour des classes populaires et moyennes, Olivier Ferrand se défend très maladroitement dans un entretien sur le site du Point (12 mai). Pour éviter un 21 avril, le conseiller suggère de « faire campagne au premier tour sur les valeurs historiques de la gauche : l’égalité, la justice sociale, un État fort et des valeurs culturelles ouvertes » . Mais, ajoute-t-il, « ça ne veut pas dire ne pas aller chercher les valeurs de la droite et encore moins celles de l’extrême droite ! » Peut-il nous lister les valeurs de l’extrême droite ?

Deux porte-parole et deux lignes

Le NPA aura bien un candidat à la présidentielle, mais son conseil politique national (CPN) veut se donner un peu de temps pour choisir qui, de Christine Poupin ou de Myriam Martin, sera candidate. Ces deux porte-parole ne sont pas sur la même ligne. Le CPN a ainsi approuvé à 53 % (79 délégués) l’arrêt des discussions avec le Front de gauche, une position soutenue par la première et Olivier Besancenot. La seconde, appuyée par Pierre-François Grond, souhaitait comme 64 délégués (43 %) poursuivre les discussions avec le reste de la gauche radicale. L’écart étant ténu, il reviendra aux militants de trancher, lors d’une conférence nationale, le week-end du 25 juin.

Ultime pied-de-nez de Gremetz

Lundi, plusieurs proches de Maxime Gremetz assuraient, sous couvert d’anonymat, que le bouillant député de la Somme avait démissionné dans la matinée de son mandat de député. Selon eux, après avoir été exclu du groupe GDR (PCF, PG, EELV) pour son comportement, il estimait « ne plus pouvoir remplir ses fonctions dans des conditions satisfaisantes » . Claquer la porte en plein mandat serait ainsi sa dernière provocation. On a toutefois du mal à croire que cette figure du communisme marchaisien veuille désormais « se consacrer à sa vie personnelle » .

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
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