Là-bas

Politis  • 22 septembre 2011
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BHL pour « l’Histoire »

Le Journal du dimanche publie cette semaine « Une photo pour l’Histoire » choisie par Bernard-Henri Lévy. L’illustre philosophe a opté pour une image où l’on voit sur la gauche Nicolas Sarkozy, lors de sa visite à Tripoli, avec à ses côtés l’un des dirigeants du Conseil national de transition, Mahmoud Jibril, et en retrait, David Cameron. Mais qui est là, en plein centre, juste derrière le dirigeant libyen, et sur le même plan que le Premier ministre britannique ? BHL, bien sûr. L’Histoire n’oublie jamais BHL, qui ne s’oublie jamais lui-même…

La Syrie piratée !

Une lueur d’espoir est-elle en train de poindre sur l’Internet syrien ? Depuis deux semaines, une poignée de hackers militants de plusieurs pays détournent littéralement l’ensemble du trafic national. Après avoir piraté les sites des principales agences gouvernementales et spamé des milliers de Syriens avec des manuels en arabe sur la façon de sécuriser ses communications électroniques, le groupe Télécomix a mis en place un canal de discussion sécurisé et anonymisé (https ://chat.werebuild.eu). Des centaines d’internautes syriens se sont déjà connectés, souvent avec prudence, et des informations en temps réel ont pu filtrer, en lieu et place des Facebook, Twitter, Gmail et consorts, étroitement surveillés par les sinistres « moukhabarat », appuyés en cela par une technologie de surveillance américaine.

Les Indignés à Wall Street

Lancé depuis les réseaux sociaux, un mouvement populaire se faisant appeler « Occupez Wall Street » a tenu bon pendant quelques jours en plein cœur du quartier de la finance à New York pour protester contre la cupidité, la corruption et les coupes dans les budgets sociaux américains. Les organisateurs espéraient transformer Wall Street en une « place Tahrir américaine » en référence à l’esplanade du Caire où s’étaient rassemblés les manifestants ayant fait tomber le régime de Moubarak en février. Mais le petit millier d’Indignés a dû très vite se replier à quelques centaines de mètres de la Bourse, un imposant dispositif policier ayant bloqué toutes les voies d’accès et contrôlant strictement l’entrée des pros de la finance. Aux États-Unis, pas question d’approcher le symbole de la finance, qui favorise les riches et les puissants…

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
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