UMP, les principales mesures d’un programme sans surprise

Politis  • 1 décembre 2011 abonné·es

L’UMP, autant pour faire patienter ses militants que pour leur donner l’impression de participer à l’élaboration du programme de son candidat-pas-encore-déclaré, s’est lancée dans un vaste brainstorming , il y a déjà un an. Résultat : après une succession de conventions thématiques, à un rythme hebdomadaire depuis la rentrée de septembre, et la présentation lors du Campus UMP d’un préprojet très décrié, le parti majoritaire met la dernière main au projet qui sera soumis au vote de ses militants avant ratification par ses instances, le 22 janvier.

Les principales mesures économiques et sociales de ce programme pour 2012 ont été dévoilées le 22 novembre lors d’une convention nationale à Lambersart (Nord). Sa philosophie est connue : le « parti des droits et des devoirs » veut passer « d’une logique d’assistance à une logique de responsabilité »  ; les revenus d’assistance ne pourront donc excéder 75 % du Smic, les allocations chômage seront plus dégressives, et la création d’un « FBI » de la lutte contre les fraudes fiscales est envisagée. La fin des 35 heures et une fiscalité « antidélocalisation » , version édulcorée de la « TVA sociale », constituent les points saillants de ce programme.

Reste aussi à savoir quel sort Nicolas Sarkozy, une fois candidat, réservera à ce programme. « On le lui remettra, et il lui appartiendra de déterminer son propre projet » , reconnaît Jean-François Copé. Mais les mauvaises langues susurrent,
elles, que le Président fera campagne sur deux ou trois idées forces discutées sur un coin de table.

Publié dans le dossier
Sarkozy le boulet de l'UMP
Temps de lecture : 1 minute