Le scandale du perchloroéthylène

Politis  • 23 février 2012
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L’OMS l’a classé comme cancérigène probable en 1995. Le Danemark et les États-Unis l’ont interdit. Dix études ont prouvé ses effets cancérogènes. Pourtant, en France, le perchloroéthylène continue à être utilisé pour le nettoyage à sec. Très volatil, ce solvant met en danger la santé des personnes habitant à proximité des pressings. Alors que les normes de l’OMS sont de 250 microgrammes par mètre cube, les riverains sont en moyenne exposés à huit fois plus.

À Nice, en décembre 2009, une septuagénaire est morte un an et demi après qu’un pressing s’est installé en dessous de son appartement. L’autopsie a révélé la présence de perchloroéthylène dans la plupart de ses organes. Un arrêté devrait être publié fin 2012 pour interdire la mise en place de nouvelles installations au « perchlo » à proximité des habitations. Des ONG réclament son bannissement pur et simple.

Société Santé
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