Schröder ? Nein, danke

Politis  • 24 janvier 2013
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« L’Allemagne attend que la France fasse ses devoirs » , déclare Gerhard Schröder dans un long entretien au Figaro (21 janvier). L’ancien chancelier social-démocrate devenu homme d’affaires estime que « l’Agenda 2010 » qu’il a imposé à son pays est « ce qui a manqué à la France » et adjure donc notre pays d’« aller au bout du processus de réformes qui semble enfin engagé ». Pour que huit millions de salariés ne disposent que de 270 euros par mois ? Pour abîmer plus encore les systèmes de protection sociale et de retraite ? Nein, danke.

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