Diplomatie ou bévue ?

Politis  • 28 mars 2013
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À l’occasion du 28e dîner du Crif, le 20 mars, François Hollande a tenu à « remercier » son président sur le départ, Richard Prasquier, pour avoir été dans l’exercice de son mandat « une voix exigeante, une voix claire, une voix forte, de la communauté juive sûrement, mais aussi de la République ». Rappelons que la « voix exigeante » se félicitait en 2012 que les candidats du FN n’exercent pas « une influence sur les politiques envers les Juifs de France » mais sur « la communauté musulmane et les questions d’immigration [qui] sont à la pointe de leur campagne ». La « voix forte » s’inquiétait de « la profonde hostilité envers Israël » de certains socialistes, du PCF, de Mélenchon et des Verts. Raison pour laquelle M. Prasquier avait « clairement » exposé dans Haaretz sa préférence pour Sarkozy en raison de ses « liens étroits avec la communauté juive française », et de sa « connaissance approfondie d’Israël et de sa profonde sympathie pour ce pays ». Ce que François Hollande appelle un « interlocuteur constructif »…

Les échos
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