Mur des cons : effet boomerang

Le « voleur d’images » n’était autre que le chroniqueur judiciaire de France 3, Clément Weill-Raynal, connu pour avoir joué un rôle dans la machination montée contre Charles Enderlin dans l’affaire du petit Mohamed Al Durah.
Politis  • 2 mai 2013
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Le « Mur des cons » placardé dans le local du Syndicat de la magistrature risque d’avoir un effet boomerang. Après la mise en ligne du corps du délit sur le site de droite Atlantico, les grandes gueules de la droite, dont bon nombre figuraient parmi les personnalités distinguées, ont bien tenté de faire monter la mayonnaise. Et, hélas, Christiane Taubira est tombée dans le piège en annonçant qu’elle allait saisir le Conseil supérieur de la magistrature. Mais c’était avant qu’on s’avise (enfin) que nous étions dans un local privé. Et que l’on apprenne que le « voleur d’images » n’était autre que le chroniqueur judiciaire de France 3, Clément Weill-Raynal, connu pour avoir joué un rôle de premier plan, le plus souvent sous pseudonyme, dans la machination montée contre Charles Enderlin dans l’affaire du petit Mohamed Al Durah, en 2000, à Gaza. Bref, un personnage qualifié pour donner des leçons de déontologie…

Les échos
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