Le foot en folie

Les banques sont moins indulgentes avec le peuple espagnol qu'avec le Real Madrid.
Politis  • 5 septembre 2013
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Cent un millions d’euros, selon la presse britannique, 91 millions, de source espagnole : le transfert du Gallois Gareth Bale de Tottenham au Real Madrid est de toute façon le plus gros transfert de l’histoire du football si l’on tient compte du prix (c’est hélas le mot) du joueur portugais Fábio Coentrão cédé en échange par le Real au club londonien. Ce que l’histoire ne dit pas, c’est l’endettement du club madrilène, évalué à près de 600 millions d’euros. Un endettement que l’on passe au président du Real, le « Bouygues » espagnol, Fiorentino Perez, roi du BTP, grâce à son entregent politico-financier. Les banques sont moins indulgentes avec le peuple espagnol plongé dans la crise et un chômage massif. Derrière le Real, c’est Monaco, tombé depuis quelques années aux mains du sulfureux milliardaire russe Dimitri Rybolovlev, qui décroche la deuxième place du total des transferts.

Les échos
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