La gauche divisée à Montpellier, la droite en embuscade

Erwan Manac'h  • 25 mars 2014
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La gauche divisée à Montpellier, la droite en embuscade
© Photo : Philippe Saurel, le 2 décembre 2013. PASCAL GUYOT / AFP

Les deux listes de gauche concurrentes n’ont pas trouvé d’accord à Montpellier. Jean-Pierre Moure, candidat PS-EELV et président de l’agglomération (25,7 % au premier tour) et son dissident divers gauche Philippe Saurel, ancien adjoint à la culture exclu du PS pour avoir maintenu sa candidature contre le vainqueur des primaires (22,9 %), se présenteront séparément dimanche.

L’issue du scrutin reste donc incertaine, dans la ville de 250 000 habitants à gauche depuis plus de trente-cinq ans. La droite, qui a recueilli 22,7 % des suffrages au premier tour, a même des chances de l’emporter en cas de bon report des 4,5 % de la liste UDI. Elle se présentera en quadrangulaire face au Front national qui maintient une liste, grâce aux 13,8 % obtenus dimanche.

Le Front de gauche, qui aurait pu jouer le rôle d’arbitre fort de ses 7,5 % au premier tour, ne soutiendra finalement aucun candidat. Aucune liste n’a accepté les conditions de « fusion technique » qu’il proposait.

Philippe Saurel, de son côté, se pose en candidat « antisystème » , espérant être élu avec le vote de rejet dans une ville minée par les guéguerres politiques. « Le score du FN a été jugulé par une partie de l’offre politique de notre liste. Pour le vote antisystème, nous avons proposé une alternative crédible » , a-t-il déclaré mardi midi en conférence de presse.

Politique
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