Algérie : Bouteflika dans un fauteuil

La véritable sanction pour un Président affaibli, contraint de voter en fauteuil roulant, c’est l’abstention.

Politis  • 24 avril 2014 abonné·es

Président depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika a été réélu sans surprise le 17 avril avec 81,5 % des voix. Son principal rival, Ali Benflis, n’obtient que 12,2 % des voix. Celui-ci, qui fut Premier ministre durant le premier mandat de Bouteflika, a fortement contesté le résultat, dénonçant des fraudes. Mais la véritable sanction pour un Président affaibli, contraint de voter en fauteuil roulant, c’est l’abstention. Seuls 51,7 % des électeurs sont allés voter, contre 74 % en 2009. Signe qu’une grande partie de la population ne croit pas à un changement économique et social qui viendrait d’une classe politique discréditée.

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