Les Chèvres de ma mère

Un film tout orienté sur la transmission. D’abord entre une mère et sa fille. Ensuite entre une éleveuse de chèvres « à l’ancienne » et une agricultrice fraîche émoulue d’une école.

Politis  • 10 avril 2014
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Pour son premier film, Sophie Audier est revenue là où elle a vécu toute son enfance : dans la bergerie de sa mère, Maguy. L’endroit est magnifique, mais la ferme est isolée, sur le plateau de Saint-Maymes, dans les gorges du Verdon. Pourtant, alors que Maguy va bientôt prendre sa retraite, celle-ci a trouvé quelqu’un en mesure de reprendre son troupeau : une jeune agricultrice qui a l’intention de s’installer à proximité sur le plateau, dans une ferme abandonnée. Les Chèvres de ma mère est un film tout orienté sur la transmission. D’abord entre une mère et sa fille, le film lui-même devenant un des enjeux de leur mémoire commune et de leurs échanges. Ensuite entre une éleveuse de chèvres « à l’ancienne », fabriquant son fromage de manière traditionnelle, sans égard pour les normes de tout poil, et une agricultrice fraîche émoulue d’une école, scrupuleuse vis-à-vis des contraintes imposées. Un beau film sur les cycles de la vie, où le social et l’intime se rencontrent.

**Les Chèvres de ma mère** , Sophie Audier, 1 h 40.
Cinéma
Temps de lecture : 1 minute
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