Marche des ZAD pour le climat : 8 interpellations

Partis d’Agen (Lot-et-Garonne) le 11 octobre , ils marchent jusqu’à Paris pour lutter contre le dérèglement climatique à l’occasion de la conférence des Nations unies pour le climat (COP 21). Leur route suit le chantier de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, pour dénoncer un « chantier pharaonique au financement mal ficelé » , destructeur pour l’environnement.

Samedi 24 octobre, après avoir été encerclés par les gendarmes pendant une heure à une trentaine de kilomètres d’Angoulême, 8 marcheurs ont été interpellés et conduits au commissariat menottés, dans 8 véhicules différents, pour trois heures d’« audition libre », racontent-ils sur le site dédié à la marche. Ils sont convoqués au tribunal d’Angoulême le 19 février 2016 à 8 h 30.

Un groupe d’une vingtaine de personnes est parti de la zone à défendre (ZAD) de Sainte-Colombe-en-Bruilhois, installée en décembre 2014 à l’appel d’un agriculteur pour conserver des terres agricoles visées par un projet de zone d’activité « Technopôle Agen Garonne » (TAG) et la ligne à grande vitesse.

Il répond à l’appel lancé fin août pour une « convergence des ZAD et autres espaces de résistance » à Paris le 28 novembre, jour de la grande marche climatique pour l’ouverture de la COP 21.

Un autre groupe est parti à pied de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) dimanche 25 octobre et un convoi en vélos et tracteurs est organisé au départ de Notre-Dame-des-Landes samedi 21 novembre.