L’État veut évacuer la moitié de la jungle de Calais

800 à 1000 migrants sont concernés, selon la préfète du Pas-de-Calais.

Politis.fr  et  AFP  • 12 février 2016
Partager :
L’État veut évacuer la moitié de la jungle de Calais

Une semaine, c’est le délai donné par la préfète du Pas-de-Calais aux migrants qui campent dans la partie sud de la « jungle » de Calais pour quitter les lieux.

Fabienne Buccio a annoncé vendredi vouloir faire évacuer «à peu près la moitié» de la superficie de la « jungle », où vivent selon elle «800 à 1000 personnes».

«Le temps est venu de passer à une autre étape, a déclaré la préfète devant la presse, vendredi, plus personne ne doit vivre sur [la] partie sud du camp […], tout le monde doit quitter cette partie-là».

«Lundi le sous-préfet et [son] directeur de cabinet» rendront visite aux «communautés de migrants pour leur expliquer» le projet de l’Etat, a-t-elle annoncé.

«Mes services et moi-même allons proposer aux personnes vivant dans cette partie du campement d’être, à leur choix, hébergées dans notre centre d’accueil provisoire (CAP) ou de partir ailleurs en France dans un centre d’accueil et d’orientation (CAO), précise Fabienne Buccio dans Le Monde, 750 places supplémentaires seront proposées en conteneurs dès samedi, et nous ouvrirons s’il le faut de nouvelles places en CAO. »

Les migrants auront une semaine pour déménager, mais «si un vrai mouvement se crée, on laissera plus de temps».

Lire > Calais : «Ouvrons les frontières !»

Lire > Grande-Synthe, l’autre Calais

Lire > En 2015, plus de 60 millions de réfugiés sur les routes

Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don