Abbas Kiarostami : Mort d’un maître

Le cinéaste iranien a construit une œuvre sidérante de singularité.

Christophe Kantcheff  • 6 juillet 2016
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Abbas Kiarostami : Mort d’un maître
© euro space / Mk2 / Collection ChristopheL

Abbas Kiarostami, mort à 76 ans ce lundi, est de ces grands metteurs en scène qui n’ont cessé d’élargir les possibilités de leur art. De Où est la maison de mon ami ? (1987) à Ten (2002), du Goût de la cerise (1997), palme d’or à Cannes, à Like Someone in Love (2012), son dernier film réalisé au Japon, le cinéaste iranien a construit une œuvre tout autant proche de ses personnages que traversée par des préoccupations formelles. Son cinéma, sidérant de singularité, donne à voir l’Iran qu’il a toujours aimé et où il a (presque) toujours tourné, malgré un régime qui avait interdit la diffusion de ses films.

Cinéma
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