Cumul, mon amour

En plein cœur de l’été, onze sénateurs PS et PRG ont déposé un texte pour faire reculer le non-cumul des mandats.

Politis  • 24 août 2016 abonné·es
Cumul, mon amour
© Photo : Jean-Pierre DEGAS / Prismapix / AFP

Le non-cumul des mandats dérange. Et pas qu’à droite. En plein cœur de l’été, onze sénateurs PS et PRG ont déposé un texte pour faire reculer l’application de cette loi de 2017 à 2020 ou 2021. Et pourquoi pas, la supprimer carrément, comme l’a expliqué le député-maire « vallsiste » Luc Carvounas : « Le maire est, et reste, le premier guichet républicain, et nous l’avons remercié en lui refusant l’accès aux plus hautes fonctions républicaines. » Il est vrai que les signataires, super-cumulards, ont beaucoup à perdre.

Luc Carvounas devra abandonner sa mairie d’Alfortville et la vice-­présidence de la métropole du Grand Paris, la socialiste Samia Ghali devra quitter sa mairie du 8e secteur à Marseille et rendre son ­mandat à la communauté urbaine. Chez les radicaux de gauche, Jacques Mézard devrait, lui, dire adieu au conseil municipal ­d’Aurillac et à la présidence de la communauté d’agglo. Quant au sénateur du Gers, Raymond Vall, il devra s’asseoir sur sa ville de Fleurance, la communauté de communes dont il est vice-président, et la présidence du Pays Portes de Gascogne. Des pertes irréparables !

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