Sud-Rail dénonce la traque des altermondialistes par la SNCF
Le syndicat de la SNCF Sud-Rail, membre de l’union syndicale Solidaires, a dénoncé mardi 4 juillet dans un communiqué la note de la direction de leur entreprise demandant aux cheminots de participer à une opération de délation des militants se rendant au contre-sommet du G20 de Hambourg.
Militer n’est pas un crime ! En 2017, comme en 1940, les cheminots sauront refuser les dérives autoritaires. La fédération Sud-Rail dénonce cette dérive liberticide et appelle les cheminots à ne pas l’appliquer ! »
Dans le cadre de ce contre-sommet, des milliers de manifestants ont déjà marché dans les rues de la ville allemande dimanche, sans heurts, mais les autorités du pays craignent la venue de militants radicaux.
La note de la SNCF, émanant de sa direction sûreté, indique selon le syndicat l’obligation faite aux cheminots de signaler toute « personne (seule ou en groupe) dont le comportement pourrait laisser supposer un comportement militant porté à l’extrême ».
Le syndicat dénonce des « pratiques d’un autre temps » et la « chasse aux opposants politiques, syndicaux, associatifs ». Il entend refuser toute collusion avec les appareils répressifs de l’État, qu’il s’agisse de pister les migrants ou des militants, concluant ainsi :
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