Un sexe pour un autre

Les Bonnes de Genet jouées par des hommes : une transposition chorégraphiée par Robin Orlyn.

Gilles Costaz  • 13 novembre 2019 abonné·es
Un sexe pour un autre
© Jérôme Séron/AFP

En nos temps d’hybridation des genres et des styles, la frontière est poreuse entre la danse et le théâtre. La grande chorégraphe sud-africaine Robin Orlyn la franchit en montant Les Bonnes de Jean Genet à sa manière, qui n’oublie ni le rôle de la danse ni sa propre histoire marquée par la lutte contre l’apartheid et pour les populations opprimées.

La pièce contient évidemment cette rage politique avec laquelle toute mise en scène peut jouer d’une façon directe ou indirecte. On pouvait donc espérer que cet événement du Festival d’automne à Paris donne une force de frappe nouvelle à une œuvre dont l’insolence sociale nous passionne toujours. Pourtant, l’expérience, ici, n’est réussie que partiellement.

Les Bonnes, qui fut

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Théâtre
Temps de lecture : 4 minutes