Le PS en phase terminale
Le parjure de Manuel Valls met en lumière l’éclatement du PS. Entre les partisans de la ligne de l’ancien Premier ministre et les pro-Hamon, les comptes se régleront après la présidentielle.
Le parjure de Manuel Valls met en lumière l’éclatement du PS. Entre les partisans de la ligne de l’ancien Premier ministre et les pro-Hamon, les comptes se régleront après la présidentielle.
Bien que suspendue aux résultats de la présidentielle, la recomposition de la gauche se prépare dès aujourd’hui. Et tous les scénarios sont envisageables.
Tribunes
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Des membres d'Europe Écologie-Les Verts appellent à trouver de nouvelles voies pour la transformation écologique et sociale et à construire des convergences pour les législatives.
Fort d’une popularité croissante, le candidat de la France insoumise a justifié, au Havre, devant 5 000 partisans, son refus de se ranger derrière le candidat du PS.
Le candidat du PS, en grande difficulté, fustige le « jeu morbide » de Manuel Valls et appelle les sociaux-démocrates, le PCF et les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon à se ranger derrière lui.
À un mois du premier tour, les indécis n’ont jamais été aussi nombreux. Ce qui rend hasardeux tout pronostic sur l’issue du scrutin, quand la confrontation entre les candidats ne fait que commencer.
François Ruffin peut compter sur une bonne bande pour faire campagne à ses côtés. Dont Fifi, Flo et Happy. Reportage.
De Nuit debout, dont il a été l’un des instigateurs, à « Picardie debout ! », son slogan de campagne, François Ruffin revient sur ses motivations à briguer un mandat de député.
Les économistes qui conseillent les candidats de la France insoumise et du Parti socialiste sur la question européenne partagent un même diagnostic et louent chacun la pertinence du projet de l’autre. Extraits
Geert Wilders écarté, le parti libéral sort vainqueur des élections législatives. Suite au succès inattendu de la Gauche verte, il devra composer une majorité fragile.
Idées
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Christiane Taubira enjoint à la gauche de renouer avec sa mission dans un essai politique et littéraire qui reste trop incantatoire.
Des collectifs, associations et élus lancent un appel pour que la gauche antiaustéritaire se rassemble derrière un seul candidat à la présidentielle.
Après trois semaines de suspense, les deux candidats sont désormais officiellement adversaires. Mais l’histoire n’est peut-être pas encore finie.
Sur fond de divergences avec la France insoumise pour les législatives, le parti de Pierre Laurent est profondément divisé.
Si l’on en croit les sondages, le total des voix de Hamon-Jadot-Mélenchon peut conduire un candidat de gauche à la victoire finale. Voilà qui semble suffire à ranimer l’espérance. Mais est-ce si simple ? L’historien Roger Martelli répond à cette question.
Pour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, seul un « pacte de majorité » entre le PS, la France insoumise et les Verts peut conduire à la victoire.
Le vote de la conférence nationale du PCF en faveur d’un candidat maison désavoue certes Pierre Laurent, qui suggérait d’appeler à voter pour Jean-Luc Mélenchon. Mais en apparence seulement.