L’équation macroniste : militant = délinquant
Le discours officiel sur Geneviève Legay est un cas d’école de cette politique qui tend à criminaliser toute contestation politique, économique et sociale.
Le discours officiel sur Geneviève Legay est un cas d’école de cette politique qui tend à criminaliser toute contestation politique, économique et sociale.
« Voyous », « factieux », « foule haineuse »… Par ses mots, le Président rabaisse ceux qui le contestent et exonère à l’avance les violences policières contre eux.
Pour Vanessa Codaccioni, la criminalisation des militantismes conduit à un grave affaiblissement de l’État de droit.
Acte après acte, les manifestants sont confrontés à une justice sévère, expéditive et liberticide.
La violence d'État a fait une nouvelle victime, samedi à Nice, en la personne de la porte-parole départementale d’Attac 06, tombée au cours d'une charge policière disproportionnée.
Le gouvernement a décidé de durcir le maintien de l'ordre et de remplacer le préfet de police de Paris.
Ce samedi s’annonce une mobilisation d'ampleur dans toute la France. Outre l’acte XVIII des gilets jaunes auront lieu la Marche du siècle pour le climat et la Marche des solidarités contre les violences policières. Unis dans un front commun pour une justice climatique et sociale.
Société
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Au 9 mars, 243 signalements avaient été déposés à l’IGPN, qui avait ouvert 162 enquêtes. Sans que celles-ci modifient le moins du monde le comportement des forces de l’ordre.
À Gréoux-les-Bains, Emmanuel Macron a doctement expliqué que les matraquages et les tirs de grenades (liste non exhaustive) qui ont fait depuis cinq mois des centaines de blessé·e·s parmi les gilets jaunes n’étaient pas du tout des « violences policières ».
Le 14 février, ce n’est pas une déclaration d’amour que les députés européens et des experts de l’ONU ont adressée à la France, mais deux mises en garde sur la manière dont étaient traités les manifestants et assuré le maintien de l’ordre dans « le pays des droits de l’homme ».
Les militaires n’ont tiré « que » 1 065 balles de défense, et ça, ça interroge Le Monde.
Tribunes
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Appel. Dominique Cabrera, Annie Ernaux, Lola Lafon, Henri Leclerc, Nicolas Mathieu, Edwy Plenel, Éric Vuillard, avec les gilets jaunes de Commercy, des dirigeants du Snesup, SNJ-CGT, Solidaires, et 100 autres personnalités, demandent à la ministre de la Santé de publier les chiffres du « nombre de manifestants et de membres des forces de l’ordre qui ont été hospitalisés ».
Aurel
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Retrouvez chaque semaine le dessin d'Aurel paru dans Politis, accompagné du dessin finaliste non publié.
Tribunes
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Tribune. La répression contre les gilets jaunes a été massive. Les chiffres en donnent toute l’étendue : plus de 5 600 interpellations et gardes à vue, plus de mille condamnations. Le bilan officiel fin 2018 recensait environ 3 000 blessés et mutilés. Des femmes et des hommes dont la vie aura été brisée.
Castaner sait fort bien que ses troupes policière font « un usage excessif de la force ».
À Propos
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Les violences policières ont été longtemps niées. Mais leur réalité, leur niveau d’intensité et leurs conséquences sont désormais indiscutables.
Société
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Le nombre important de blessés pendant les manifestations s’explique en partie par l’usage des armes dites « non létales », dans des conditions souvent contraires aux règles de déontologie.
Société
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À l’aube de l’acte 10 des gilets jaunes, la pratique policière, de plus en plus violente, pose une question : celle de la compatibilité entre maintien de l’ordre et démocratie.