La gauche part désunie aux législatives
Sur fond de divergences stratégiques, les gauches ne parviennent pas à s’entendre sur des candidatures communes. Coup de projecteur dans cinq circonscriptions françaises.
Sur fond de divergences stratégiques, les gauches ne parviennent pas à s’entendre sur des candidatures communes. Coup de projecteur dans cinq circonscriptions françaises.
Dimanche soir, on a vu des pontes du Parti socialiste s'afficher tout sourire aux côtés des cadors de la droite modérée. Ce qui augure bien évidemment de la suite.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon veut porter plainte contre les candidats communistes qui, sans être investis par la France insoumise, utilisent la photo de son candidat. Un coup de semonce dans la guerre froide qui oppose les deux formations de gauche.
Éric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche, voit dans les résultats du premier tour de la présidentielle la validation de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
ANALYSE. Pourquoi le leader de la France insoumise s'obstine-t-il à refuser d'appeler à un vote barrage de principe contre Marine Le Pen ?
Pour l’heure, le « troisième tour de la présidentielle » s’annonce mal, à gauche, faute d’accord entre les communistes et le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Le Front national réalise près de cinq points de plus qu’en 2002, mais la réaction du pays est pour le moins timorée.
Le leader des communistes, Pierre Laurent, a lancé un appel à la France insoumise pour tenter de s’entendre en vue des législatives. Selon lui, 212 circonscriptions seraient « gagnables ».
Malgré des incertitudes sur les résultats définitifs, le leader de la France insoumise a acté sa défaite. Et consultera ses « insoumis » pour savoir s'il appelle à un vote barrage contre Marine Le Pen dans deux semaines.
Pour son dernier discours de campagne de premier tour, Jean-Luc Mélenchon, aux côtés de Pablo Iglesias et Marisa Matias, s'est fait le candidat de « l'Europe insoumise ».
Même s’ils savent que le candidat socialiste n’a aucune chance d’accéder au second tour, ces électeurs ont décidé de voter pour lui. Et tant pis si cela fait perdre Mélenchon.
Le « mélenchonisme » est-il est un « chávisme » ? C’est une source d’inspiration, certes, mais pas forcément là où on l’attend.