Migrants : contorsions et mauvaise foi
Sur la question de l'accueil des migrants, on assiste à une vaste opération de propagande des conservateurs, la directrice de Marianne Natacha Polony en tête. Nous lui répondons.
Sur la question de l'accueil des migrants, on assiste à une vaste opération de propagande des conservateurs, la directrice de Marianne Natacha Polony en tête. Nous lui répondons.
Il en va ici comme dans à peu près toutes les réformes d’Emmanuel Macron. Il s’agit de faire passer des intérêts particuliers pour l’intérêt général, et la baisse de la fiscalité sur le capital pour un bien commun.
S’agissant de solidarité, il n’y a pas à tergiverser. Tendre une main secourable à ces migrants, les accueillir dignement, ce devrait être de l’ordre du réflexe.
Politis et Orient XXI publient le hors-série « Israël-Palestine. Une si longue histoire » le 27 septembre. En voici l'éditorial, signé Denis Sieffert, directeur de publication de Politis, et Alain Gresh, directeur d’Orient XXI.
Le Panama, sous pression de l’Italie, vient de retirer pavillon et immatriculation à l’Aquarius. L’humanitaire devient ainsi illégal. Matteo Salvini fait la loi en Europe, et la France s’y conforme. Triste bilan.
Les leçons tirées du désastre de 2008, que les peuples continuent de payer en politiques d’austérité, n’auront été finalement que relatives et éphémères.
Nous devrions être vaccinés contre cette mortelle illusion qui consiste à emprunter tout ou partie du discours de l’extrême droite pour la combattre.
Avec la nomination de François de Rugy, le Président met au moins fin aux ambiguïtés de son discours écologiste, et aux illusions qu’elles ont parfois créées.
Il apparaît désormais nettement que ce sont les 7 à 10 milliards de cadeaux fiscaux faits aux riches depuis un an que la majorité des citoyens est désormais sommée de financer.
Il n’est pas difficile d’établir un lien entre ce que nous dit l’affaire Benalla et la façon dont le président de la République a mené ses fameuses « réformes ».
Pendant quelques heures, l’ordre était comme aboli. Et par qui ? Majoritairement par une jeunesse des banlieues à qui tout est à peu près interdit ordinairement.
Denis Sieffert revient sur la prestation versaillaise du président de la République.
L’Europe déliquescente du « chacun pour soi » qui, le 29 juin à Bruxelles, vient de refuser toute idée de répartition des migrants, n’est pas, ne peut pas être, celle de Simone Veil.
Voilà donc que se pose à nous cette question lancinante : que faire quand l’opinion publique « pense mal » ? L’histoire nous a déjà enseigné que cela pouvait arriver, et que les conséquences pouvaient en être tragiques.
La crise migratoire agit comme un terrible révélateur de l’état de l’Europe. Comment les Vingt-Huit pourraient-ils soudain être solidaires alors que l’Europe n’existe que dans et par la concurrence ?
Au G7 du Québec, c’est Trump qui a dit la vérité. Mais celle-ci n’en est pas moins détestable. Son unilatéralisme brutal, le fameux « America first », est une très mauvaise réponse au libéralisme des Européens.
Si l’on veut plus d’égalité à l’école, il faut des moyens, pas des uniformes. Et cesser de faire accroire que l’école peut être à elle seule le creuset de l’égalité sociale au milieu d’une société de plus en plus inégalitaire.
Derrière le très mauvais exemple italien, et le calamiteux programme de la coalition, se profile la question récurrente de la démocratie dans l’Union européenne.