Paroles de lycéens en colère

Politis.fr était dans le cortège des lycéens en colère mardi 15 avril, entre les places de la République et de la Nation, à Paris. Retour en sons et en images sur un événement qui a mobilisé environ 30 000 personnes.

Politis.fr  et  Virginie Maillard  • 16 avril 2008
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Illustration - Paroles de lycéens en colère
{: class= »img-responsive spip-img  » width= »350″ height= »280″} « Darcos t’es foutu, les lycéens sont dans la rue ! » Les slogans n’en finissent pas de pleuvoir. Un air de CPE flotte dans les rues parisiennes ce mardi 15 avril. « Darcos si tu savais, ta réforme,… »

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Les lycéens accompagnés de leur professeur ont répondu présents pour cette sixième manifestation contre les suppressions de postes dans l’Education nationale. En Ile-de-France, 19 % des enseignants étaient en grève, selon le ministère de l’Education.

Les contestataires étaient entre 20 000 et 50 000 selon les sources (contre 19 000 à 35 000 jeudi dernier) à battre le pavé parisien entre la place de la République et celle de la Nation.

Illustration - Paroles de lycéens en colère


Photos : Virginie Maillard

Cette concentration parisienne s’explique par les vacances de printemps dans les zones A et B. Seule la zone C (Académies de Créteil, Paris, Bordeaux et Versailles) n’est pas encore en congés.

Dans la manifestation, Manon, 14 ans, lycéenne à l’Essouriau, aux Ulis (78) est venue dénoncer les suppressions de postes, même si son établissement n’est pas le plus touché.

MANON


(Cliquez pour écouter le son. Pour télécharger gratuitement QuickTime, cliquez ICI.)

Un peu plus loin, Nicolas, 19 ans, lycéen à Frédéric Mistral à Fresnes (94), dénonce ces réformes injustifiées. Mais il manifeste aussi par solidarité avec ses camarades.

NICOLAS

Illustration - Paroles de lycéens en colère

les « lycées prestigieux » Henri IV et Louis-le-Grand (Paris) manifestent côte à côte. Les élèves d’Henri IV sont plus frileux à témoigner, mais insistent hors micro sur le fait que eux aussi sont en désaccord avec cette réforme. Ivan, 17 ans, lycéen à Louis-le-Grand témoigne de son mécontentement face à cette réforme. Mais surtout, il dénonce le surplus d’heures supplémentaires et la surcharge des classes dès la rentrée.

IVAN

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A 16h30, les enseignants en tête de cortège arrivent à Nation. Tandis que les lycéens ferment la manifestation en chantant : « A ceux ! A ceux qui osent ! Détruire l’Education, les jeunes répondent… Résistance ! … »

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