Sélection télé

Samedi 24 et dimanche 25 mai

Metropolis

Arte, 20 h 15

Orchestrés par Rebecca Manzoni, deux numéros du magazine culturel consacrés au festival de Cannes.

Samedi 24 mai

Tara, voyage au cœur de la machine climatique

Arte, 21 h

À bord d’un bateau unique, le Tara, taillé pour les extrêmes géographiques, dériveur polaire conçu pour résister aux glaces, une expédition scientifique qui a pu mesurer l’accélération spectaculaire de la fonte des glaces. Parmi les données révélatrices d’une situation alarmante, ce constat : entre 1979 et 2007, la banquise d’été a perdu 40 % de sa surface. Soit trois millions de km2. Ou trois fois la superficie de la France. Emmanuel Roblin et Thierry Ragobert avaient prévu deux ans de tournage. Il a duré seize mois, faute de glaces.

Lundi 26 mai

Folies meurtrières

France 5, 20 h 40

Une incursion dans un hôpital-prison, près d’Avignon, renfermant quelques malades difficiles, voire ingérables (il existe cinq unités de ce type en France). S’y côtoient meurtriers, psychopathes, schizophrènes dans une ambiance proche de Vol au-dessus d’un nid de coucou. Des individus tantôt hagards, tantôt violents, en proie au délire paranoïaque, gavés de médicaments, les uns jugés, les autres en attente. Pour Agathe Lanté, c’est aussi l’occasion de creuser la question du traitement judiciaire de la folie, de la responsabilité pénale.

Mercredi 28 mai

Maradona, un gamin en or

Arte, 21 h

Diego Maradona était surnommé « El pibe de oro » . Le gamin en or. Le nom court toujours, accolé à une légende. En 2001, le joueur de foot argentin faisait ses adieux à des milliers d’adorateurs dans le stade de la Bombonera, là même où il avait débuté vingt-cinq ans plus tôt, avec son club fétiche de Boca Juniors. Il avait alors 16 ans. Boca Juniors, emblème des pauvres de Buenos Aires, dans une Argentine muselée par la junte du général Videla. Jean-Christophe Rosé signe là un portrait façon fresque (l’homme s’y prête), à coups d’images d’archives, dont celles de la Coupe du monde de football de 1986, au Mexique, où le joueur marqua deux buts, inscrivit deux anthologies sur pellicule, l’une entachée d’une faute de main, l’autre véritable arabesque dans la longueur du terrain. Mais surtout, bien plus qu’un film sur le foot, le réalisateur livre l’histoire tourmentée de l’Argentine, croisant les mafieux du sport et de la drogue.

Vendredi 30 mai

Lawrence d’Arabie

France 5, 20 h 40
Par Anne Kunvari, le récit en images d’archives de l’histoire du film mythique de David Lean, sur fond de décolonisation française et britannique.