La CFDT côté cour

Christine Tréguier  • 29 janvier 2009 abonné·es

Voilà qui ne grandit pas l’image de la CFDT. Elle avait porté plainte en 2005 contre deux militants associatifs pour « violation de domicile », à la suite d’une brève occupation de son siège parisien. La semaine dernière, Michel Roger et Ludovic Prieur ont été condamnés à 2 000 euros d’amende avec sursis et un euro de dommages et intérêts chacun. De quoi dissuader quiconque se piquerait de pénétrer au « domicile » d’une multinationale ou d’une collectivité publique. Michel Roger et Ludovic Prieur ont fait appel, *« parce que l’on ne peut pas laisser condamner cette forme classique de la lutte, syndicale ou politique, qu’est l’occupation ».
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