Ici

Politis  • 16 avril 2009
Partager :

Brigade antigrève

La création d’une « brigade nationale antigrève » est une des dernières trouvailles de la direction de La Poste, ont dénoncé des syndicalistes. Les facteurs de Brive-Ussac (Corrèze), en grève depuis le 20 mars, rejoints par leurs collègues de Tulle et de Marcillac, ont constaté la présence d’« une brigade antigrève composée par des postiers venus des Hauts-de-Seine » , révèle SUD-PTT.
Le TGI de Paris a pourtant condamné La Poste à trois reprises en l’espace d’un mois pour entrave à l’exercice du droit de grève et au droit syndical. Mais la direction de l’entreprise publique préfère de loin des méthodes de plus en plus musclées au dialogue social. Comme au bon vieux temps…

Cochon qui s’en dédit

Alain Juppé n’exclut pas (ou plus) de diriger le pays. « Si mon expérience peut servir, oui, pourquoi pas ? » Pour que les choses soient tout à fait claires, l’ancien Premier ministre, qui signait Je ne mangerai plus de cerises en hiver… (Plon) dans une Fnac parisienne, s’est démarqué de Jean-Pierre Raffarin, qui refuse d’entrer au gouvernement au prétexte qu’on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve… « Chacun a sa propre conception de l’hygiène » , a ri le maire de Bordeaux. Le Parisien (11 avril), qui rapporte ces propos, assure que Juppé « se verrait bien revenir au gouvernement » et « veut un ministère » dans le prochain remaniement. C’est pourtant le même qui, l’an dernier, avait reconquis Bordeaux en promettant de ne plus exercer de mandat national. « Quel que soit le chant des sirènes, je reste attaché à mon mât bordelais , déclarait-il au soir de sa victoire municipale. Je ne vais pas changer d’avis, ni ce soir, ni demain, ni pendant toute la durée de mon mandat. » Les Bordelais ne se doutaient pas que son mandat était si court.

Les échos
Temps de lecture : 2 minutes
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don