Fourest, procureure insignifiante

Politis  • 19 janvier 2012
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Alors que la matinale de France Inter s’est installée à Tunis, ce 13 janvier, et que Patrick Cohen reçoit au micro Moncef Marzouki, le président de la République tunisienne, Caroline Fourest, restée
à l’abri dans les studios parisiens, transforme
sa chronique en réquisitoire contre celui-ci.

À ses yeux, Marzouki concentre tous les maux : ultranationaliste, démagogue, xénophobe, antidémocrate, tout y passe, et bien entendu, le pire à ses yeux, faux laïc et allié objectif
des islamistes. C’est à peine si elle ne le juge pas pire que « tous les autocrates que le printemps voulait déloger » , dont, dit-elle, il partage « l’exact credo » . Sans doute est-ce par inadvertance qu’elle a oublié de le comparer à Hitler, Pol Pot
et au général Tapioka.

Les échos
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